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  • Carolina Orozco.

Vous Dites OUI Alors que vous souhaitez dire NON.



Vous dites OUI alors que vous souhaitez dire NON. C'est comme ça que vous acceptez de remplacer une collègue au travail alors que vous souhaitez rentrer... Vous êtes celle ou celui vers qui on se tourne quand il y a un besoin, une urgence car vous êtes toujours prêt(e) à rendre service et à bien vous faire voir. Pendant ce temps vous ruminez de l'intérieur, vous vous en voulez et trouvez injuste que les autres profitent de vous et de votre gentillesse et en plus ils ne vous le rendent pas...

Nombreuses personnes ont des difficultés à mettre des limites et acceptent de faire des choses qu'elles ne souhaitent pas. Elles gardent en elles leurs sentiments, leurs pensées, leurs besoins qu'elles ne communiquent pas.

Pourtant, enfant l'une de notre principale caractéristique était la spontanéité, l'authenticité et savoir mettre des limites. L'enfant n'a pas de problème pour dire oui ou non. Puis nous avons 30, 40, 50... ans et on ne parvient plus à dire NON. On se sent frustré, abusé, exploité faute de savoir se respecter.

C'est un grand sujet, car lorsque l'on garde tout cela à l'intérieur de soi, cela affecte nos relations à commencer par celle que nous avons avec nous-mêmes. À force de vouloir être irréprochable au travail, l'ami(e) parfait(e) et l'homme ou la femme idéal(e) on finit par ne plus être soi-même. Ce qui est une forme de trahison et d'irrespect de soi. Ainsi on avance avec le masque de la sympathie, de la perfection sans pouvoir être authentique et durant ce temps, notre vrai moi se ronge de l'intérieur pendant que l'on bloque ou que l'on ignore nos émotions.

La répression d'émotions fortes, dites négatives affectent nos organes internes et crée des contractions énergétiques qui nous fragmentent et nous déconnecte de nous-même, on se sent comme divisé. L'incongruence et le manque d'assertivité qui en découle génèrent un mal-être, qui s'il est trop répété, nous fait perdre peu à peu l'estime de nous-même. Ainsi on s'en veut tout en se sentant impuissant. Ne pouvoir être vrai et avoir besoin de porter un masque pour communiquer nous montre que nous sommes blessés émotionnellement.

Cette blessure liée à mes relations et à mon identité, trouve son origine dans la mémoire de nos premiers rapports à l'autre et la manière dont ceux-ci ont été interprétés et vécus. La clef ici est « On va m'aimer et m'accepter SI.... » Si quoi ? … Si je suis quoi ?...

On observe comment l'empreinte de la blessure liée à notre système de croyance nous conditionne à adopter un comportement toxique que nous ne pouvons réprimer.

On prend ainsi l'habitude de dissimuler ce qui nous arrive dans le but d’obtenir la reconnaissance, l'acceptation et crée ainsi un faux sentiment de sécurité. Nous avons appris à nous séparer de nous-même pour être avec les autres. Le risque de ne pas s'écouter est de se perdre, de s'isoler et de se violenter jusqu'à s'en rendre malade.

Nos besoins sont aussi importants que ceux des autres sauf que chacun est responsable des siens. Se déconditionner de nos blessures et trouver l'équilibre entre la satisfaction de nos besoins et ceux des autres est la base pour avoir des relations saines et constructives ou chacun est gagnant gagnant .

Carolina. O

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